J'ai souhaité rédiger ce manuscrit en français pour plusieurs raisons qu'il me semble importantes de mettre en avant. Le sujet premier de ce manuscrit, l'intelligence artificielle est un sujet majeur de souveraineté nationale~\cite{villani2018donner}. Cette souveraineté est intimement liée à la francophonie car, comme l'explique Rachida Dati, Ministre de la Culture, \textquote{la langue doit vivre au même rythme pour restituer la création, l'invention, l'innovation, pour nous permettre de penser et d'exprimer toutes les réalités du monde contemporain. Et pour rester une grande langue internationale, il faut pouvoir tout dire, tout nommer, tout traduire}~\cite{dati2024declaration}. Ainsi je me suis efforcé de traduire les termes techniques de l'apprentissage automatique qui viennent tous de l'anglais. Pour éviter que ma traduction soit trop confuse pour les lecteur.rice.s habitué.e.s aux termes anglais, pour chaque terme traduit, j'indique son origine anglaise en note de bas de page à sa première occurrence. De plus, ce manuscrit traite d'équité et de discrimination ; ces sujets ont une place particulière dans l'histoire de France, ce qui a forgé le rapport des français face à ces questions. La vision traitée sur ces questions dans la littérature scientifique des conférences et journaux internationaux est celle du monde anglo-saxon, notamment États-Uniens. Ainsi en rédigeant ce manuscrit en français je mets en avant que c'est la vision française, de la loi française et des institutions françaises que nous étudions. Bien que pour des raisons pratiques j'ai dû utiliser certains jeux de données standards États-Uniens, ils ne sont là qu'à titre d'exemple et d'illustration pour les résultats théoriques. Ces résultats sont suffisamment généraux pour s'appliquer à tout type de jeux de données qui respecte les hypothèses de chaque théorème. Enfin, la langue de ce manuscrit ne va pas à l'encontre de la science ouverte et contrôlée par les pairs~\footnote{\textit{Peer reviewed}} car les résultats ont été publiés en anglais à la conférence internationale Wise 2024~\cite{wise2024}. La communauté scientifique peut donc les réutiliser et les juger sans avoir à parler français.