summaryrefslogtreecommitdiff
path: root/background/set.tex
diff options
context:
space:
mode:
authorcookie <cookie@grospc>2024-09-25 17:09:36 +0200
committercookie <cookie@grospc>2024-09-25 17:09:36 +0200
commitb886c302573358752946372c7b7a61559b7fe7f2 (patch)
tree573f8182f68484ff6874b09b421c3a5f1d975a6b /background/set.tex
parentbd05e44ceb91c23e896677d49627a03aef56176f (diff)
Orthographe Emeline check
Diffstat (limited to 'background/set.tex')
-rw-r--r--background/set.tex52
1 files changed, 26 insertions, 26 deletions
diff --git a/background/set.tex b/background/set.tex
index ee5c2c1..93b2f5d 100644
--- a/background/set.tex
+++ b/background/set.tex
@@ -1,25 +1,25 @@
-Commençons donc cette section préliminaire avec les définitions et quelques propriétés des ensembles et de fonctions.
+Commençons donc cette section préliminaire avec les définitions et quelques propriétés des ensembles et des fonctions.
Commençons par les ensembles.
Nous utilisons ici la théorie des ensembles Zermelo–Fraenkel (ZF).
-Si nous avons, dans ce manuscrit, besoin d'objet plus grands que les ensembles, nous les appellerons classes bien qu'il soit hors de propos de présenter ici la théorie Von Neumann–Bernays–Gödel (NBG).
-Nous allons présenter ZF de manière assez succincte, juste suffisante pour réaliser les calculs du Chapitre~\ref{sec:fini}.
+Si nous avons, dans ce manuscrit, besoin d'objets plus grands que les ensembles, nous les appellerons classes bien qu'il soit hors de propos de présenter ici la théorie Von Neumann–Bernays–Gödel (NBG).
+Nous allons présenter ZF de manière assez succincte, juste suffisamment pour réaliser les calculs du Chapitre~\ref{sec:fini}.
Si le.la lecteur.rice souhaite plus de détails sur ces théories il.elle peut consulter \textit{Elements of set thoery} de Herbert B. Enderton~\cite{enderton1977elements}.
\subsubsection{Axiomes de la théorie ZF}
\label{sec:background-math-zf}
Nous présentons dans cette section les axiomes de la théorie ZF.
-Ces axiomes sont la pierre angulaire des tous les développements mathématiques que nous ferons dans ce manuscrit.
-Pour un.e lecteur.rice qui ne serai pas familier.ère de cette théorie, disons qu'il s'agit de modéliser formellement le principe d'ensemble.
+Ces axiomes sont la pierre angulaire de tous les développements mathématiques que nous ferons dans ce manuscrit.
+Pour un.e lecteur.rice qui ne serait pas familier.ère de cette théorie, disons qu'il s'agit de modéliser formellement le principe d'ensemble.
C'est-à-dire le principe de ranger des choses, les éléments, dans des boîtes, les ensembles.
\paragraph{Axiome d'Extensionnalité}
-Deux ensemble $A$ et $B$ sont égaux si et seulement si ils ont les mêmes éléments.
+Deux ensembles $A$ et $B$ sont égaux si et seulement si ils ont les mêmes éléments.
\begin{equation*}
\forall A\forall B (\forall x~x\in A \iff x\in B) \implies A=B
\end{equation*}
\paragraph{Axiome de l'ensemble vide}
-Il existe un ensemble qui ne contienne aucun élément.
+Il existe un ensemble qui ne contient aucun élément.
Nous le notons donc $\{\}$ ou $\emptyset$.
\paragraph{Axiome de la Paire}
@@ -28,7 +28,7 @@ Nous le notons donc $\{\}$ ou $\emptyset$.
\end{equation*}
\paragraph{Axiome de l'Union}
-Pour tout ensemble $A$, il existe un ensemble $\bigcup A$ qui soit exactement composé des éléments de chaque élément de $A$.
+Pour tout ensemble $A$, il existe un ensemble $\bigcup A$ qui est exactement composé des éléments de chaque élément de $A$.
\begin{equation*}
\forall A \exists \bigcup A \forall b \left(b\in\bigcup A\iff \exists a\in A~ b\in a\right)
\end{equation*}
@@ -69,7 +69,7 @@ $\forall b\in B (b\in A \wedge F)$
Une relation symétrique ($\forall x\forall y~(x,y)\in R \iff (y,x)\in R$),
réflexive ($\forall x~(x,x)\in R$) et
transitive ($\forall x\forall y\forall z~(x,y)\in R\wedge (y,z)\in R\implies (x,z)\in R $)
- est appelé une \emph{relation d'équivalence}.
+ est appelée une \emph{relation d'équivalence}.
Pour tout $a$, nous notons $[a]_R = \{b~|~(a,b)\in R\}$ la \emph{classes d'équivalence} de $a$.
Nous notons $A/R$ l'ensemble des classes d'équivalence d'une relation $R$ sur un ensemble $A$.
@@ -109,10 +109,10 @@ $\forall b\in B (b\in A \wedge F)$
\right.
\end{equation*}
- Pour une expression $f(x)$, quand cela est pertinent nous noterons $f(\square)$ la fonction $f:x\mapsto f(x)$ quand il n'y a pas d'ambiguïté sur le domaine et codomaine.
+ Pour une expression $f(x)$, quand cela est pertinent, nous noterons $f(\square)$ la fonction $f:x\mapsto f(x)$ quand il n'y a pas d'ambiguïté sur les domaine et codomaine.
\textbf{Produit cartésien.}
- Soit $A$ un ensemble $f$ une fonctions le produit cartésien est
+ Soit $A$ un ensemble $f$ une fonction, le produit cartésien est
\begin{equation*}
\bigtimes_{a\in A}f(a) =
\left\{
@@ -129,13 +129,13 @@ $\forall b\in B (b\in A \wedge F)$
Dans le cas où $f$ serait à la fois injective et surjective nous dirons qu'elle est bijective et que les ensembles $E$ et $F$ sont en bijection.
Pour une bijection $f$ de $E$ dans $F$ nous notons $f^{-1} : y\mapsto x~\text{tel que}~f(x)=y$, c'est la fonction inverse de $f$.
- Dans le cas où $f$ n'est pas bijective, nous définissons cette notation de la manière suivant :
+ Dans le cas où $f$ n'est pas bijective, nous définissons cette notation de la manière suivante :
pour $B\subset F$,
$f^{-1}(B)=\{x\in E\mid f(x)\in B\}$,
c'est l'image réciproque de $f$.
\paragraph{Axiome du choix}
-Cette axiome nous assure qui si tous les termes du produit cartésien sons non-vides alors le produit cartésien est non-vide.
+Cet axiome nous assure que si tous les termes du produit cartésien sont non-vides alors le produit cartésien est non-vide.
\begin{equation*}
\forall a\in A f(a)\neq\emptyset \implies
\bigtimes_{a\in A}f(a) \neq\emptyset
@@ -152,9 +152,9 @@ Nous appelons un tel $A$, un ensemble récursif.
\label{def:background-set-usu}
\textbf{Entiers.}
-Soit $C$ la classe des ensembles récursif.
+Soit $C$ la classe des ensembles récursifs.
Soit $A$ un ensemble récursif.
-Nous appelons $\mathbb{N}$ l'ensemble des entier naturels que nous définissons comme suit :
+Nous appelons $\mathbb{N}$ l'ensemble des entiers naturels que nous définissons comme suit :
\begin{equation*}
\mathbb{N} = \{n\in A~|~\forall c\in C~n\in c\}
\end{equation*}
@@ -197,7 +197,7 @@ La relation
|u_a-u_b|\leq\varepsilon
\end{equation*}
- Soit $C$ l'ensemble des suite de Cauchy sur $\mathbb{Q}$.
+ Soit $C$ l'ensemble des suites de Cauchy sur $\mathbb{Q}$.
\end{definition}
La relation
@@ -213,7 +213,7 @@ La relation
\right\}
\end{equation*}
est une relation d'équivalence sur $C^2$.
- Nous définissons alors l'ensemble des \emph{Nombres réels} $\mathbb{R}=C/T$.
+ Nous définissons alors l'ensemble des \emph{nombres réels} $\mathbb{R}=C/T$.
\end{definition}
@@ -270,10 +270,10 @@ Cela est possible grâce aux injections canoniques suivantes :
\end{equation*}
Nous identifions aussi $\mathbb{R}$ aux représentations en base 10 de ses éléments.
-Et nous utiliserons les opérations usuelles $+$, $\cdot$, $-$ et $/$ ainsi que la relation d'ordre $<$ sur ces représentation.
-En générale il est possible de construire ces opérations sans utiliser la représentation en base 10~\cite{enderton1977elements} mais une telle construction est hors de propos pour ce manuscrit.
+Et nous utiliserons les opérations usuelles $+$, $\cdot$, $-$ et $/$ ainsi que la relation d'ordre $<$ sur ces représentations.
+En général il est possible de construire ces opérations sans utiliser la représentation en base 10~\cite{enderton1977elements} mais une telle construction est hors de propos pour ce manuscrit.
-Outre les opérations usuelles, nous allons avoir aussi besoin de quelques fonction particulière :
+Outre les opérations usuelles, nous allons avoir aussi besoin de quelques fonctions particulières :
\begin{itemize}
\item L'indicatrice de $A\subset E$ est
\begin{equation*}
@@ -298,20 +298,20 @@ Outre les opérations usuelles, nous allons avoir aussi besoin de quelques fonct
\subsubsection{Intervalle}
\label{sec:background-math-int}
-Pour $(a,b)\in\mathbb{R}^2$ avec $a\leq b$ nous définissons l'intervalle $[a,b]$ de la manière suivant : $\{x\in\mathbb{R}\mid a\leq x\wedge x\leq b\}$.
+Pour $(a,b)\in\mathbb{R}^2$ avec $a\leq b$ nous définissons l'intervalle $[a,b]$ de la manière suivante : $\{x\in\mathbb{R}\mid a\leq x\wedge x\leq b\}$.
Et aussi sa contrepartie entière : $[|a,b|] = [a,b]\cap\mathbb{N}$.
\subsubsection{Cardinal}
\label{sec:background-math-card}
La notion de cardinal cherche à comparer la taille d'ensembles arbitraires.
-Nous n'allons pas ici considérer la théorie de ordinaux de Van Neumann qui complète notre simplification.
-Le lecteur souhaitant aller plus loin et apprendre cette théorie peut se référer aux chapitres 6,7,8 et 9 de \textit{Elements of set thoery} de Herbert B. Enderton~\cite{enderton1977elements}.
-Notre simplification se suffit à elle même pour les développements qui nous allons présenter dans ce manuscrit.
+Nous n'allons pas ici considérer la théorie des ordinaux de Van Neumann qui complète notre simplification.
+Le.la lecteur.rice souhaitant aller plus loin et apprendre cette théorie peut se référer aux chapitres 6,7,8 et 9 de \textit{Elements of set thoery} de Herbert B. Enderton~\cite{enderton1977elements}.
+Notre simplification se suffit à elle-même pour les développements que nous allons présenter dans ce manuscrit.
Nous dirons donc que tout ensemble $A$ a un cardinal que nous noterons $\#A$.
Si $A$ est en bijection avec $n\in\mathbb{N}$ alors $\#A = n$.
Nous dirons alors que $A$ est un ensemble fini.
Dans le cas contraire nous dirons que $A$ est infini.
-Si $A$ est en bijection avec un sous ensemble de $\mathbb{N}$ nous dirons que $A$ est dénombrable.
+Si $A$ est en bijection avec un sous-ensemble de $\mathbb{N}$ nous dirons que $A$ est dénombrable.
Si $A$ est en bijection avec $\mathbb{N}$ nous notons $\#A = \aleph_0$.
-Enfin nous dirons que deux ensemble arbitraires ont le même cardinal si et seulement si ils sont en bijection.
+Enfin nous dirons que deux ensembles arbitraires ont le même cardinal si et seulement si ils sont en bijection.